Le management par la confiance fait partie d’un ensemble de techniques d’organisation et de gestion au sein d’une entreprise. Il existe depuis des années mais il revient sur le devant de la scène de nos jours avec l’ère du digital, l’importance du bien-être des employés et du télétravail.
Un manager est un chef d ‘orchestre, qui supervise les parties prenantes d’une organisation ou d’un projet. Il s’assure que les projets aboutissent. Il doit également être à l’écoute des collaborateurs et leur donner le cap.
On peut sans hésiter dire que le contraire du management par la confiance est celui par la crainte, et dans un angle moins absolu on peut pas parler de management du contrôle, c’est-à-dire que les managers surveillent constamment les employés, que ce soit par méfiance ou par peur. Les conséquences de ce type de management résultent souvent en burn-out des employés, voire de managers eux-mêmes, un déséquilibre entre le travail et la vie privée et une perte de motivation de l’ensemble de l’équipe.
En ce qui concerne le management par la confiance, le contrôle est là bien sûr mais doser de manière différente. Ce management nécessite de laisser de l’autonomie aux collaborateurs, leur laisser de l’espace pour s’exprimer, s’organiser. Il faut de plus les encourager à faire part de leurs idées, réflexions, initiatives, tout en les accompagnant. Voilà le mot important. Le manager se comporte comme un guide, un accompagnant. Pas besoin de se comporter comme un chef général des armées afin d’obtenir le respect de ses collaborateurs, et leur collaboration. Son rôle est d’aider les collaborateurs à potentialiser leur talent, développer les points à améliorer.
Le manager doit pouvoir être à l’écoute, prendre la température de ses équipes, partager des connaissances, savoir faire la part des choses, avoir du recul et garder une vision d’ensemble et de long terme. Ainsi, la communication est clé ! Cela implique aussi de pouvoir faire confiance aux collaborateurs, notamment lorsqu’ils travaillent à distance. La confiance s’établit et se construit au fur et à mesure. Si une expérience ne fonctionne pas, il faut ajuster ou tenter autre chose. N’oubliez pas : le chemin de l’optimisation n’est pas un sprint mais un marathon.
Le collaborateur, quant à lui, peut être force de proposition, réactif, polyvalent parfois, sans se disperser du fait d’un manque d’organisation de sa part ou de celle de son manager. Tout comme le manager, le collaborateur doit communiquer régulièrement en mettant en exergue les points tant positifs que négatifs. Sans cela, le manager ne pourra pas endosser son rôle de leader correctement. En contrepartie de son indépendance et de son autonomie respectées, le collaborateur doit autant que possible respecter les deadlines, participer aux expériences pour améliorer la cohésion d’équipe, ses performances et le potentiel collectif.
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